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La santé est une ressource de la vie quotidienne
30 mars 2012

Boceprevir, VHC et VIH

Selon Sulkowski et son équipe, l'addition de boceprevir (BOC)/VICTRELIS à l'interféron pégylé (peg-IFN) et ribavirine (RBV) augmente de manière significative la réponse virologique soutenue (RVS) chez patients mono-infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) pour lesquels les taux de RVS sont faibles. L'objectif de cet essai de phase 2 a été d'étudier l'efficacité et l'innocuité de BOC + peg-IFN + RBV chez les patients co-infectées VHC/VIH.

Dans cette étude internationale multicentrique, en double aveugle, les patients non traitées des infections de génotype 1 du VHC et un taux d’ARN du VIH

Le critère principal d'efficacité était la réalisation de la RVS, ARN du VHC plasmatique indétectable 24 semaines après la fin du traitement. Les critères secondaires et des analyses intermédiaires prévues comprenait le pourcentage de sujets ayant un ARN du VHC indétectable à 4, 8, 12, 24 et 48 (fin du traitement) semaines de traitement.

Les chercheurs ont randomisé 100 patients entre Novembre 2009 et Décembre 2010 : 2 patients dans le bras BOC n’ont pas reçu de médicaments ; ainsi, 34 patients de contrôle et 64 patients expérimentaux ont été traités. La majorité des patients étaient non-cirrhotiques (95%), blancs (82%), de sexe masculin (69%) avec un âge médian de 43 ans. La plupart avaient un taux d'ARN du VHC (88%) de base élevé et un VHC de génotype 1a (65%).

À la semaine de traitement 48, le taux d'ARN du VHC indétectable était de 63,9% et 29,4% dans le bras BOC et de contrôle, respectivement (voir le tableau). En tout, 61% du groupe BOC et 32% du groupe témoin ont complété 48 semaines de traitement. L’abandon en raison d'événements indésirables est survenu chez 20% et 9% dans le BOC et le groupe témoin, respectivement. Il y a eu respectivement 9et 53% d’échecs de traitement anti-VHC dans les groupes BOC et contrôle. Comparativement au groupe témoin, les patients BOC étaient plus susceptibles d'avoir une perte d'appétit, une fièvre, une dysgueusie, des vomissements, une asthénie, une anémie et une neutropénie. En semaine 48, 2 et 3 patients dans les groupes contrôle et BOC, respectivement, avaient un échec virologique ARN VIH.

 Contrôle P/R
(34 patients)
%
Boceprevir BOB + P/R
(64 patients)
%
BOC vs. Contrôle
%
Semaine 4 8,8 4,7 -4,1
Semaine 8 14,7 42,2 27,5
Semaine 12 23,5 59,4 17,2
Semaine 24 32,4 73,4 22,0
Semaine 48 29,4 63,9 15,0

Les auteurs conclus que l'adjonction de BOC à peg-IFN + RBV a été associée à des taux plus élevés d'ARN du VHC indétectable à tous les points de temps, y compris la fin du traitement. Le profil d'innocuité et la tolérabilité était compatible avec celui observée dans chez les patients mono-infectés par le VHC.

Résultats intermédiaires présentés à la19e Conference on Retrovirueses and Opportunistic Infections (CROI 2012) à Seattle, WA (USA) le 6 mars 2012

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